LASNAMIA

naissance de la revue jeunes plumes



Culture : DÉPARTEMENT DE FRANÇAIS DE L'UNIVERSITÉ DE CHLEF
Naissance de la revue Jeunes plumes


Le mérite de cette revue est de faire connaître les créations littéraires d'écrivains en herbe et de contrecarrer l'idée reçue que les étudiants du département de français ne sont là que pour obtenir un diplôme.
Tout cela n'aurait pu être sans le dynamisme du professeur Aït Djida Mokrane du département de français pour qui l’idée du journal permet de sortir des tiroirs empoussiérés des écrits de jeunes. Jeunes plumes va donc leur permettre «de donner libre cours à une plume qui n'attend que le moment propice de déchirer le silence culturel qui pèse tel un voile sombre et épais sur notre université », ainsi s'exprime le rédacteur de la préface, Aït Djida Mokrane, qui s'est fait un plaisir de donner des conseils judicieux à même d'orienter ces amoureux des belles lettres. Il a tenu à leur expliquer que l'écriture est d'abord une vocation, mais qui demande aussi des efforts, de la patience ainsi que de la persévérance. Il compare l'écrivain à un «ciseleur» qui, l'outil à la main, essaie de tailler minutieusement son objet pour en sortir une beauté. L’auteur est amené à revenir continuellement sur son texte pour le polir, le peaufiner, le fignoler afin de le rendre à chaque fois plus agréable à lire. Cette initiative a au moins le mérite d'avoir révélé des talents qui sont restés jusque-là inconnus, car confinés dans le carcan d'un académisme consommé à outrance. Il est vrai que l'université demeure un lieu de savoir par excellence, il n'en demeure pas moins qu'elle ne saurait évoluer en restant coupée de la réalité qui l'entoure. ce numéro zéro constituera, à n'en point douter, un tremplin pour d'autres sauts qualitatifs. Les textes sont empreints d'innocence, la plume indécise et souvent audacieuse trace avec une spontanéité déconcertante l'amour et ses déboires, le désir de vivre en paix, l'imagination face à l'horreur ou encore l'émerveillement devant la nature. C'est une revue dans laquelle la poésie domine et le thème de la femme est récurrent. L’étudiant Aoumer Bencherki la compare à une rose fragile agressée par la société dans laquelle elle évolue, mais elle est aussi un soleil sans lequel l'homme ne peut exister et s'épanouir. Bendahou Saïd compare la femme à de la neige en attendant celle qui sera l'élue de son cœur. Il rend hommage au dévouement de ses enseignants. Benbouhenni participe avec une petite nouvelle «affaire de chien». Slimani Ibtissem nous offre à lire des poèmes dédiés à la femme comme la lettre «f» et Benallou Nadia participe avec un poème dédié à sa mère. Alla Faïza vante les mérites d'un monde où règne la paix et Abane Samira décrit son chagrin dans le poème «lui». Messadia Nassima nous explique l'origine de ses larmes de mélancolie dans «pourquoi je pleure». La cause palestinienne est présente avec «le drame de Ghaza de Quadà Mekhane Naïma. Cette revue a le mérite d'être un espace d'expression des jeunes talents, pouvant aussi susciter des vocations.
Medjdoub Ali



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/03/08/article.php?sid=96747&cid=16


08/03/2010
4 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Photo & Vidéo pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 408 autres membres