LASNAMIA

YOUM EL-ILM A LA FAC DE LETTRES DE OULED FARES

 le department de français de chlef    célèbre Youm  El Ilm
la fête a été totale à la fac de lettres de ouled fares.la conférence  s'est déroulée sur le thème "poésie et fiction".pour animer  cette matinée, on a fait appel à trois écrivains en langue française, à savoir mohamed boudia, journaliste, écrivain , A.M poète et romancier, aek guerine poète et professeur d'anglais.la manifestation a été rehausée par mr Amiche larbi, doyen de la fac de lettres, kassoul mohamed, chef de département de français accompagné d e mr ait djida mokrane, mme ait saada e, mr guetarniet mr belhanafi, enseigants.on peut noter la présence d'invités de marque comme mr hartani(élève de bachir ibrahimi), berrah(ami du  cercle litteraire),metmati(homme de culture), chioune(réalisateur de théâtre).après avoir remercié l'assistance pour sa présence àcette manifestation culturelle, et donné un bref historique sur la commémoration du 69ème anniversaire de la mort de  adelhamid ben badis, mr  kassoul a rendu hommage à abdelkebir el khatibi,recemment disparu, écrivain de littérature maghrébine qui ai mait beaudelaire.il a lu pour lui un poème
"..sa tendance à l'amour  bilingue
a permis d'eriger les canons
de la versification polyphone
mélodieuse , belle et pourpre..."
aprés cela , il a passé la parole à mr boudia.ce dernier nous gratifia d'un exposé sur la vie de cet illustre cheikh, chef de file des oulémas. le communicant n'a pas omis  de citer les oulémas les plus en vue dans le parcours réformiste musulman en algérie au début du 20ème siècle.a.ben badis est né en 1889 à constantine et est décédé en 1940 dans cette même ville .c'est l'un des plus grands réformistes musulmans du 20èm siècle.il revendique son appartenance bèrbèreaux  ziriadesdynastie du Xème siècle fondée par bologhine ziri.l'association des oulémas a éte fondée par lui en 1931..il a crée aussi un magazine mensuel "el  chihab "en 1925.dans lequel il véhiculait ses idées réformistes  jusqu'à sa mort.il fut marqué par un conseil   de son précepteur  lounici"apprends la science pour la science et non pour le devoir".fidèle à cette devise   , ben badis n'a jamais été fonctionnaire.en 1908, il intègre l'université zitouna il  subit l'influence de cheikh ennakhli et benachour qui lui inculqua l'amour de la langue française.cheikh essafer lui proposa de refléchir à un moyen de délivrer ses compatriotes du joug colonial.à son retour de tunis, il enseigne à "djamaa el kebir"mais les opposants aux réformisme le contraignent   à partir pour le moyen orient où il enseigne pendant trois mois à médine.puis visite la syrie et l'égypte.à la mosquée  "el azhar", il rencontre cheikh ibrahimi.il retourne à constantine en 1913, pour reprendre l'enseignement et l'idée de fonder l'associaion des oulémas commença à germer dans sa tête.ce souhait devint réalité en 1931.l'association des oulemas musulmans algeriens comprend en son sein des grands noms comme bachir ibrahimi, larbi tebessi, el outilani, mobarek el mili, tayeb el  okbi.en 1936, il fonde le congrés des oulemas.en 1939, il fonde le premier club de football,  le mouloudia ouloum de constantine.
ensuite la parole est donnée à M.A poéte qui va faire danser la poésie avec son poème"au bal des rimes"
"la consonne apostrophe une voyelle futée
qui la poursuit de ses assiduités.
la virgule se glisse entre les invités.
la muse offre des verres,
au rondeaux et aux vers,
pour les rendre plus ivres,
pour les rendres plus libres.
la majuscule se dandine,
ses longs cheveux lachés,
émaillés de pleins et de déliés."
ensuite c'est au tour de guerine AEK de parler de ses cinq receuils de poésie"l'ombre de l'eau" "la fumée du vent""la rosée du soleil""la cueillette des épines"et dernier receuil paru en france aux éditions "oasis"qui s'intitule"le ballet des feuilles mortes".sa poésie, en ces temps de sécheresse metaphorique est une quête de l'ombre et de l'eau.l'allusion à l a nature ,   est claire, pour stigmatiser cette pollution où la main de l'homme n'est pas étrangère.les vers résonnent comme un clapotis de l'eau.
"les bras s'enlassent dans la foulée,
au  bord de l'eau dans la coulée,
les yeux déclarent la fougue d'aimer,
au chairs sucrées à consommer"
le débat s'engage sur le chapeaux de roues.une citation de marguerite duras met le feu aux poudres"l'acte d'écrire est-il une folie ou une thérapie".un intrevenant tente d'expliquer qu'en médecine on utilise l'ergothérapie  '(qui comprend l'écrire) pour soigner certains troubles liés à la cyclothymie.uin autre étudiant demande aux intervenants si leurs oeuvres sont "une aventure de l'écriture ou une l'écriture d'une aventure".mais la conférence s'est focalisée surtout sur l'ostracisme des écrivains et la difficulté d'éditer .cet état de fait est argumenté par mr belhanafi qui a déposé deux manuscrits au niveau de gallimard et flammarion et attend toujours faute de moyens financiers car personne ne se soucie de ceux qui veulent écrire.mr amiche larbi , doyen de la fac va intervenir dans ce contexte en soutenant que les créateurs sont pris en charge dans sa structure .pour preuve, il invite tous les écrivains à trouver un espace d'expression au niveau de son département des langues   pour faire connaitre leurs productions.d'autre part , il annonce une foire du livre le 26 avril prochain ainsi que l'achat de leurs  ouvrages par la bibliothèque de l'université.pour être dans le concret , une vente dédicace a été organisée pour la vente des receuils de mr guerine, avec beaucoup de succées.mr boudia se désole de voir son cercle littéraire boudé.mme ait saada trouve qu'un manque d'information est à lorigine de cette désafection.mr guetarni s'insurge de voir la médiocrité revalorisée au détriment de la qualité.quant à mr ait djida, il pense que la littérature d'urgence s'est imposée que cest un phénoméne purement algerien.les genres policier et de science fiction sont délaissés.on peut considérer mr boudia comme un précurseur dans son genre ,à savoir la science fiction.mr berrah va souligner la necéssite de bien écrire même en dehors deb la littérature.mr hartani (éléve de bachir ibrahimi) conseille aux étudiants de s'ouvrir  à la culture universelle car c'est une richesse.ensuite mr boudia va reprendre la parole pour parler de ses ouvrages.anvec"manar, l'enfant de l'espace",sicile en proie aux ovni","planétarius, un volcan au coeur de la ville", le trésor de karoun"  "la conque de venus".on sent une prédilection pour les oeuvres de science fiction.il a aussi des romans historiques"la grande évasion", mémoires de mohamed attaf","algerie mon pays",des ouvrages didactiques comme le biliguisme en  algerie" "reflexion sur l'éducation"et des récits sociaux comme "mon père , cet être exceptionnel"," délit de fuite""la cage et l'envol' "un meurtre pour alibi" .
mr ait djida trouve que l'expérience a été conluante  et a permis aux écrivains d'avoir une audience de même qu'aux etudiants de confronter leurs connaissances théoriques et academiques en la matière avec la réalité de la création littéraire.en réalité, c'est l'université qui s'ouvre davantage sur le monde culturel extérieur,tout en essayant de vaincre le sign indien  de la force d'inertie ambiante.
                              medjdoub ali



20/04/2009
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