Par Hamid Dahmani
Il dit qu’autrefois « le messie a guéri des aveugles, des lépreux mais jamais des sots ». Tant que la terre tournera sur elle-même, il y aura des bornés, des têtus et des stupides qui prospéreront au vu et au su de tout le monde, juste en jouant aux dingues pour s’amuser et faire le pitre pour la galerie. Les tocards sont en train de gagner du terrain et occupent la scène avec leurs stupidités, et les imbécillités avec le rire ou le fou rire dans ce monde trop tolérant.
En vérité, le répertoire familial est très épais lorsque l’on se penche sérieusement sur la « bête » pour en savoir plus cette époque prospère pour les uns et mélancolique pour d’autres. Les sots et les sottises de cette époque pullulent comme des fourmis et occupent le terrain, chaque jour idiot qui passe. Les temps sont fous et flous et la raison n’apprécie guère ces moments débiles où les sottises passent en live. Ces amuse-gueules sont toujours là sur la scène et profitent à gogo de ces moments de relâchements pour faire la fête jusqu’au petit matin. « Joue là comme un idiot » et tu vivras heureux comme un brave centenaire aux frais des dingos et des médiocres disent les plus sages.
De nos jours, la nullité a pris de l’essor pour se prévaloir et se faire une place au soleil, rien qu’en vendant des bêtises et des conneries à bas prix. Tout cela grâce aux réseaux sociaux et beaucoup d’applications qu’utilisent des internautes qui jouent le rôle de « manageurs » et surtout Tik Tok le toqué, cet arriviste embêtant qui a complètement chamboulé les règles de déontologie qui protègent la vie populaire des gens.
L’heure est à la stupidité et la raison craint une épidémie sournoise. Il y a une crise de logique dans la maison « matlouga ». Le langage bien parlé chez l’homme posé est une culture et une éducation dans l’art et la manière de s’exprimer dans les messages qu’on adresse à la foule. Certaines attitudes sans le vouloir blessent leurs vis-à-vis quand elles sont adressées avec désinvolture et d’une manière peu attentionnée. Dans notre communication, c’est le langage désuet qui prime, avec des mots vexants et des propos humiliants, voire injurieux lorsqu’il est débité couramment et sans inquiétudes. Logiquement, la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres…
H. D.
