Des éminents «serrakine» Le Quotidien d'Oran du 20/10/20
L'habit ne fait pas le moine et celui qui vous paraît comme un homme distingué et respectueux est probablement un grand voleur ou un grand malfaiteur qui cache sa véritable nature derrière un faux-semblant. Les «serrakine», les escrocs et les filous sont des êtres trompeurs qui exercent le métier de hors-la-loi. Ce sont de grands flatteurs et d'habiles bons parleurs, quand ils préparent leurs victimes aux pires. Ces brigands ont toujours vécu à l'abri dans un cocon tout près de nous. Mais en réalité, ils n'avaient aucune relation avec nous, parce qu'ils étaient très méprisants envers nous. Ils avaient un but précis, dépouiller les gens, les entreprises ou le patrimoine de la république de leurs biens par des moyens perfides. Ils étaient éparpillés un peu partout, là ou il y a du flouze ou des avantages à soutirer facilement.
Ils se cachent comme des petits enfants apeurés, sous les jupons de la généreuse mère république. Ils guettent les prochaines élections pour nous rouler et nous enrober encore dans de la farine comme d'habitude. Ils soudoient leurs amis pour être en tête de liste avec une garantie de remporter le scrutin. Le grand déballage de la république qui est sous les feux de l'actualité nous apprend chaque jour qui se lève, sur l'immensité de ces scandales politiques qui se tramaient hier dans le dos du peuple et dans l'obscurité mondaine des intouchables du système. Notre pauvre Algérie a souffert le martyre et a subi durant, ces dernières décennies, le pire saccage, jamais connu dans son histoire. Menteurs, voleurs et applaudisseurs sont unis pour la vie contre les principes de la démocratie. Entre l'enfer et le paradis, il y a les damnés qui subissent et qui attendent la délivrance tardive. Le cauchemar n'est pas encore fini et le peuple n'a pas fini d'en baver. Les actes d'accaparement ont prospéré depuis des décennies et les entreprises familiales de spoliation ont fleuri ces derniers temps dans le bled pour soulager la république de son patrimoine. On se constitue en bandes de malfaiteurs entre membres de la même famille pour ne pas soulever de soupçons révélateurs qui pourraient crier «aux voleurs !». C'est la course au trésor aux quatre coins du pays. Terrains, immobiliers, financement et privilèges sont dans le viseur de ces chasseurs hors du commun. C'est que les mecs n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère pour se sucrer avec leurs rejetons. Leur devise était «hate likayene bark» ! La rapine et le pillage des deniers publics par des personnalités de haut rang ont dépassé l'entendement.
Hier, ces forbans avaient l'air bien épanoui dans leurs fonctions officielles et illégitimes. Des rapaces déguisés en hommes politiques, de faux fortunés, d'arrivistes, de charlatans et de femmes secrètes ont achevé notre malheureux pays.
Ils se cachent comme des petits enfants apeurés, sous les jupons de la généreuse mère république. Ils guettent les prochaines élections pour nous rouler et nous enrober encore dans de la farine comme d'habitude. Ils soudoient leurs amis pour être en tête de liste avec une garantie de remporter le scrutin. Le grand déballage de la république qui est sous les feux de l'actualité nous apprend chaque jour qui se lève, sur l'immensité de ces scandales politiques qui se tramaient hier dans le dos du peuple et dans l'obscurité mondaine des intouchables du système. Notre pauvre Algérie a souffert le martyre et a subi durant, ces dernières décennies, le pire saccage, jamais connu dans son histoire. Menteurs, voleurs et applaudisseurs sont unis pour la vie contre les principes de la démocratie. Entre l'enfer et le paradis, il y a les damnés qui subissent et qui attendent la délivrance tardive. Le cauchemar n'est pas encore fini et le peuple n'a pas fini d'en baver. Les actes d'accaparement ont prospéré depuis des décennies et les entreprises familiales de spoliation ont fleuri ces derniers temps dans le bled pour soulager la république de son patrimoine. On se constitue en bandes de malfaiteurs entre membres de la même famille pour ne pas soulever de soupçons révélateurs qui pourraient crier «aux voleurs !». C'est la course au trésor aux quatre coins du pays. Terrains, immobiliers, financement et privilèges sont dans le viseur de ces chasseurs hors du commun. C'est que les mecs n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère pour se sucrer avec leurs rejetons. Leur devise était «hate likayene bark» ! La rapine et le pillage des deniers publics par des personnalités de haut rang ont dépassé l'entendement.
Hier, ces forbans avaient l'air bien épanoui dans leurs fonctions officielles et illégitimes. Des rapaces déguisés en hommes politiques, de faux fortunés, d'arrivistes, de charlatans et de femmes secrètes ont achevé notre malheureux pays.
