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Frere de sang-Le Quotidien d'Oran du 21/09/2022

 

Le Quotidien d'Oran du 21/09/2022
 
Raïna Raïkoum :
 
Frère de sang
 
par Hamid Dahmani
 
Généralement, chaque société a des mœurs et des coutumes propres à sa civilisation. Les comportements des individus des divers continents qui peuplent cette planète, ne sont pas tous les mêmes. Chaque société a ses gènes qui reposent essentiellement sur le caractère biologique hérité des aïeux. Avec l'âge et les événements qui surviennent au cours de la vie, l'homme change au fil du temps et sa conduite se transforme. Il mue à chaque événement douloureux ou heureux de la vie. Il peut être doux dans son esprit, comme il peut être très violent dans sa réaction. En vérité l'homme est imprévisible.A ce sujet, on raconte qu'un jour, (il s'agit d'une anecdote bien sûr), un expatrié en mission de travail dans notre pays a eu un grave accident de la route, alors qu'il conduisait un véhicule de location. Un accident de circulation qu'il lui a valu un coma pendant plusieurs jours dans un hôpital du pays. Un grave accident qui a vidé son corps de presque tout son précieux sang à cause d'une importante hémorragie externe. Mais, grâce à l'équipe médicale qui l'a pris en charge, ce jour là, aux urgences, et qui n'a ménagé aucun effort pour le maintenir en vie, il fut sauvé in extremis.Des soins intensifs appropriés et les poches de sang collectées lui ont sauvé la vie. On parle de beaucoup de sang prélevé ce jour-là auprès des volontaires anonymes, suite aux appels qui ont été lancés par radio et par téléphone. Un mois après ce terrible accident, l'expatrié était sur pied et bien rétabli. Ce n'est que bien après qu'on a su que c'était un étranger, un citoyen de nationalité américaine de passage dans le bled.Quelque temps après avoir regagné son pays, les Etats-Unis (New York plus exactement), on a appris que le bonhomme commençait à donner des signes inhabituels dans son comportement journalier. Par exemple il avait pris l'habitude de se rendre tous les matins dans un café du quartier et de commander un p'tit café dans un gobelet et ressortait pour boire son café dehors en s'adossant au mur extérieur du café sur une jambe et l'autre jambe pliée et collée au mur, comme nos «hittistes». Les gens qui le connaissaient rapportent qu'il parlait tout seul et qu'il n'arrêtait pas de répéter pendant toute la journée «Hadhi gaâ machi m'icha!»...


21/09/2022
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