Les langues, c'est comme l'oxygène-Le Quotidien d'Oran du 08/11/21
Quand on est confronté au contact de la langue et qu'on reste bouche bée, face à notre interlocuteur qui parle une autre langue que la nôtre, on se sent un peu démuni devant ce fait accompli. Aussi, pour survivre dans cette époque grouillante de langues en tous genres, il faut apprendre à communiquer avec tout le monde pour espérer gagner la sympathie des gens qu'on côtoie. Parler, c'est échanger les amabilités avec son prochain et bien connaître les autres pour assurer son avenir. Discuter dans les autres langues c'est utile, ça facilite le contact et on comprend notre vis-à-vis. Pour nouer des relations et faire des affaires, il faut parler dans la langue des hommes d'affaires. Apprendre d'autres langues que la langue maternelle, c'est sortir de l'isolement et nouer de nouvelles relations avec l'inconnu qui parle autrement. Maîtriser au moins trois langues les plus parlées en plus de la langue maternelle est un atout valorisant. Les pays éveillés et multilingues qui ont soif de connaissances ont appris et compris la leçon depuis belle lurette. Il ne faut pas donner sa langue au chat et vivre comme un demeuré hébété. Les langues c'est vital comme l'oxygène pour les habitants de la terre. Il n'y a pas de sotte langue. Aussi, parlons peu et travaillons beaucoup et soyons très communicatifs. La langue c'est comme une clé passe-partout pour pénétrer dans ce bouillon de culture international. Dans cette course effrénée au savoir et à la domination économique, il ne faut pas dormir, sinon on risque de rater le train de la survie.
Aussi, ouvrons la porte aux langues vivantes et fermons toutes les issues à la langue de bois qui nous abrutit. On est toujours émerveillés par ces personnes qui n'ont pas la langue dans la poche et qui sautent du coq à l'âne en s'exprimant dans plusieurs langues, lorsqu'ils communiquent avec les autres gens.
Aussi, ouvrons la porte aux langues vivantes et fermons toutes les issues à la langue de bois qui nous abrutit. On est toujours émerveillés par ces personnes qui n'ont pas la langue dans la poche et qui sautent du coq à l'âne en s'exprimant dans plusieurs langues, lorsqu'ils communiquent avec les autres gens.
