Lieux et situations encombrants-Le Quotidien d'Oran du 28/02/22
Chez les gens qui n'aiment pas l'histoire et les traces qui témoignent d'un passé florissant, il est plus pratique de les démolir que de les protéger ou de les entretenir. Les beaux anciens endroits sont des lieux encombrants pour les ignorants qui restent indifférents devant des situations déplorables. Il ne faut pas une grande intelligence pour détruire de grandes œuvres qui ont pris beaucoup de temps pour être érigées par de grands bâtisseurs qui nous ont précédés.
Dans ces moments douloureux, il est plus facile d'effacer une œuvre que de la restaurer ou de bâtir des infrastructures plus belles qu'avant. C'est fou ce que certaines gens soient animées uniquement par la destruction des vestiges qui sont de grands repères d'une histoire, d'une ville, d'un pays. À les voir à l'œuvre, on est sûr que ce sont les ennemis de tout. Hélas, des lieux paradisiaques qui font partie de notre histoire, et il y en a beaucoup sur cette terre, souffrent de cette médiocrité humaine. On peut raser un jardin séculaire qui a mis des siècles à pousser, en un court laps de temps, pour éviter de se fatiguer à l'entretenir. La démolition est l'apanage de ceux qui haïssent les beaux joyaux de notre histoire. La construction est l'œuvre des ingénieurs et des créateurs du bien-être sur cette terre. Lorsqu'on a une dent contre quelqu'un, on peut le démolir physiquement, juste parce qu'il n'est pas sur la même longueur d'ondes. Pour faire le travail à moitié, on démolit aussi des routes et on en arrache le bitume juste pour quelques menus travaux, sans prendre la peine de la réfectionner soigneusement et de la restituer comme c'était avant. Il est vrai que c'est plus facile de démolir que de construire. Lorsque les idées manquent on rase de gros arbres centenaires qui ombragent les allées et les routes sous le couvert qu'ils créent des accidents et tombent sur les fils électriques, alors qu'on peut les élaguer sans couper tout le tronc. La vie n'est pas facile dans ces contrées ou on n'aime pas les vestiges archéologiques, la végétation, les espaces verts et les forêts séculaires. La démolition est une image de désolation décidée par les incapables qui prolifèrent chez nous.
Dans ces moments douloureux, il est plus facile d'effacer une œuvre que de la restaurer ou de bâtir des infrastructures plus belles qu'avant. C'est fou ce que certaines gens soient animées uniquement par la destruction des vestiges qui sont de grands repères d'une histoire, d'une ville, d'un pays. À les voir à l'œuvre, on est sûr que ce sont les ennemis de tout. Hélas, des lieux paradisiaques qui font partie de notre histoire, et il y en a beaucoup sur cette terre, souffrent de cette médiocrité humaine. On peut raser un jardin séculaire qui a mis des siècles à pousser, en un court laps de temps, pour éviter de se fatiguer à l'entretenir. La démolition est l'apanage de ceux qui haïssent les beaux joyaux de notre histoire. La construction est l'œuvre des ingénieurs et des créateurs du bien-être sur cette terre. Lorsqu'on a une dent contre quelqu'un, on peut le démolir physiquement, juste parce qu'il n'est pas sur la même longueur d'ondes. Pour faire le travail à moitié, on démolit aussi des routes et on en arrache le bitume juste pour quelques menus travaux, sans prendre la peine de la réfectionner soigneusement et de la restituer comme c'était avant. Il est vrai que c'est plus facile de démolir que de construire. Lorsque les idées manquent on rase de gros arbres centenaires qui ombragent les allées et les routes sous le couvert qu'ils créent des accidents et tombent sur les fils électriques, alors qu'on peut les élaguer sans couper tout le tronc. La vie n'est pas facile dans ces contrées ou on n'aime pas les vestiges archéologiques, la végétation, les espaces verts et les forêts séculaires. La démolition est une image de désolation décidée par les incapables qui prolifèrent chez nous.
