Une histoire de toqués-Le Quotidien d'Oran du 28/08/22
Chaque époque toquée a ses années folles, dédiées aux souvenirs d'une grande frange de la société. Un événement qui ressemble un peu aux folles années de la musique du monde. Le temps, ce demeuré, lui aussi devient des fois bizarre dans son quotidien maladif. Alors, certains en parlant dans un langage familier et qui ne veulent pas se soigner, profitent eux aussi de cette indulgence pour devenir ou plutôt faire le zinzin et l'idiot, juste le temps de vider leur colère sur les gens qui les ignorent. Quelques fois ou quelques fous, si vous voulez, on se croirait dans un asile ouvert à tous les comportements de ces âmes qui ont perdu la raison.
Nous évoluons au « beau milieu » de ce labyrinthe à la merci de fous dangereux et menaçant qui se trimballent avec des barres de fer sur le même trottoir que nous. Il y a des fous avec un esprit agressif et des fous avec l'esprit pacifique. Dans le présent, ce n'est pas l'époque qui est folle, mais ce sont les individus devenus marteau et qui portent un entonnoir comme couvre-chef, et circulent librement sur le même trottoir que les gens raisonnables, alors, qu'ils devraient être internés « fe sbitar ». L'atmosphère est loufoque et follement délirante. Les fous à lier vont librement sans qu'ils ne soient soignés et internés par prévention. L'époque est un peu fofolle et l'électricité et là au moindre effleurement. C'est aussi la folie des grandeurs, et chacun se croit permis toutes les absurdités inimaginables.
Dans les annales de cet univers, chaque période a ses fous qui ont marqué l'histoire et qui ont poussé les règles de la nature pour imaginer dans le cadre des inventions, de l'architecture, de la création artistique, des réalisations qui ont époustouflé la planète avec des idées saugrenues. « Fous-moi la paix, stp. Je ne suis pas d'humeur à rire ». C'est fou ce que la vie est devenue chère dans ces moments tordus. Ailleurs, les gens sont très audacieux, ils imaginent et investissent dans des projets extravagants et florissants.
C'est de la folie tout simplement. Les hommes sont tellement surprenants dans leurs projets fous, qu'ils nous étonneront toujours. Les usages ont subitement changé de comportements et les chauffards sont devenus des fous du volant. Ils appuient sur la pédale et renversent tout ce qui se trouve sur leur chemin. C'est une époque qui mérite d'être camisolée. Quand on remarque ces gens dans la rue en train de se la jouer en faisant l'idiot devant les passants, on se dit entre-nous en aparté, « mach chrabche dwa taou, mesquine» (le pauvre, il n'a pas pris ses médicaments).
Nous évoluons au « beau milieu » de ce labyrinthe à la merci de fous dangereux et menaçant qui se trimballent avec des barres de fer sur le même trottoir que nous. Il y a des fous avec un esprit agressif et des fous avec l'esprit pacifique. Dans le présent, ce n'est pas l'époque qui est folle, mais ce sont les individus devenus marteau et qui portent un entonnoir comme couvre-chef, et circulent librement sur le même trottoir que les gens raisonnables, alors, qu'ils devraient être internés « fe sbitar ». L'atmosphère est loufoque et follement délirante. Les fous à lier vont librement sans qu'ils ne soient soignés et internés par prévention. L'époque est un peu fofolle et l'électricité et là au moindre effleurement. C'est aussi la folie des grandeurs, et chacun se croit permis toutes les absurdités inimaginables.
Dans les annales de cet univers, chaque période a ses fous qui ont marqué l'histoire et qui ont poussé les règles de la nature pour imaginer dans le cadre des inventions, de l'architecture, de la création artistique, des réalisations qui ont époustouflé la planète avec des idées saugrenues. « Fous-moi la paix, stp. Je ne suis pas d'humeur à rire ». C'est fou ce que la vie est devenue chère dans ces moments tordus. Ailleurs, les gens sont très audacieux, ils imaginent et investissent dans des projets extravagants et florissants.
C'est de la folie tout simplement. Les hommes sont tellement surprenants dans leurs projets fous, qu'ils nous étonneront toujours. Les usages ont subitement changé de comportements et les chauffards sont devenus des fous du volant. Ils appuient sur la pédale et renversent tout ce qui se trouve sur leur chemin. C'est une époque qui mérite d'être camisolée. Quand on remarque ces gens dans la rue en train de se la jouer en faisant l'idiot devant les passants, on se dit entre-nous en aparté, « mach chrabche dwa taou, mesquine» (le pauvre, il n'a pas pris ses médicaments).
