«Ce précieux liquide n’a jamais existé chez nous», déclarent les habitants du douar En-Nehala, commune de Sendjas, dans la wilaya de Chlef.
Privée d’eau potable, cette localité est abandonnée et se trouve dans une situation catastrophique. Le manque de ce liquide précieux nous rappelle l’ancien temps où les habitants de la commune de Sendjas s’approvisionnaient à partir des sources naturelles à dos d’âne et parfois même à partir des étendues d’eau situées non loin du massif forestier de l’Ouarsenis. «Un village presque isolé et privé de tout, malgré que les autorités locales et de wilaya ont été informées du calvaire que nous vivons quotidiennement, malheureusement, celles-ci font la sourde oreille. «Nous espérons que cet énième appel soit entendu par les élus locaux et le premier magistrat de la wilaya de Chlef, afin d’intervenir pour nous raccorder au réseau d’AEP qui n’est pas loin de notre douar», demandent les habitants.
D. Kader
Le cap de Ténès (Sidi Merouane) en danger
Les habitants de la cité Sidi Merouane (cap de Ténès) lancent un appel aux autorités locales et de la wilaya pour sauver le site historique et touristique qui est en voie de destruction par des personnes irresponsables. Ce site représentait jadis pour toutes les familles du littoral de Ténès un lieu de loisirs et de rassemblement. En effet, ce site est devenu une carrière exploitée par des individus qui s’acharnent à le détruire. A noter que le littoral de la wilaya de Chlef avec ses 120 km est riche par ses paysages touristiques inexploités à Ténes, El-Marsa et Béni Haoua. Cette destruction programmée et autorisée se poursuit depuis l’année 1980. Les habitants du cap de Ténes attirent l’attention des responsables concernés tels le président de l’APC de Ténès, la direction de wilaya du tourisme et Mahmoud Djemaâ, wali de Chlef, sur cette situation qui va se dégrader davantage s’il n’est pas mis fin à l’exploitation des carrières dans les plus brefs délais.
K. Della
