LASNAMIA

FETES ET EVENEMENTS.



 Fete du 1er Novembre 2010 au Cinema El-Djamel
Fete du 1er Novembre 2010 au Cinema El-Djamel

 Fete du 1er Novembre 2010 au Cinema El-Djamel
Fete du 1er Novembre 2010 au Cinema El-Djamel

 Fete du 1er Novembre 2010 au Cinema El-Djamel
Fete du 1er Novembre 2010 au Cinema El-Djamel

 Fete du 1er Novembre 2010 au Cinema El-Djamel
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 Fete du 1er Novembre 2010 au Cinema El-Djamel
Fete du 1er Novembre 2010 au Cinema El-Djamel



Culture : EN PRÉVISION DE LA FINALE NATIONALE À ALGER
Chlef organise la demi-finale de la chanson chaâbi


La ville de Chlef a été honorée d'avoir été choisie pour abriter les joutes de la cinquième édition du Festival de la chanson chaâbi.
C'est le commissaire du festival en personne, M. Bendaâmèche, qui a présidé cette importante manifestation. Le musée régional Abdelmadjid- Meziane de la cité Aroudj qui abrite cette fête a vu défiler dix chanteurs venus de cinq wilayas différentes : Bouderafzara Mehdi (Mostaganem), Tarfaïa Mustapha (Relizane), Cherfaoui Abdelhamid (Oran), Chaouch Tahir (Chlef), Moulay Nabich Tayeb (Mascara), Sahouadj Djamal (Chlef), Kerdjadja Mohamed Amine (Chlef), Izri Ahmed (Mascara), Berdi Djamal (Chlef) et Boudjella Sabriya (Mostaganem). C'est Djallal de la télévision qui est en charge de l'animation et explique les règles du jeu. Chaque candidat a 10 minutes pour interpréter sa composition. Il est accompagné d'un orchestre professionnel sous la conduite du maître Abdelkrim Amimour. Le jury, composé du chanteur Magharia Djamal (Chlef) et Hamaïdia Ahmed (Mostaganem), désignera les heureux élus qui seront conviés à participer à la finale à Alger pendant le mois de Ramadan. Le concours a démarré le 17 juillet en présence du directeur de la culture, de celui de la station locale de Radio Chlef et de M. Bendaâmèche, commissaire du festival. Le hall du musée a été orné de grandes affiches représentant les portraits des figures charismatiques de la chanson chaâbi comme El-Anka, El- Ankis, Guerrouabi et en particulier celui qui a donné le nom à ce genre de musique, Safir Boudali. Le public, peu nombreux la première journée, a afflué en masse la seconde journée. M. Bendaâmèche, musicologue, auteur d'une vingtaine d'ouvrages sur le chaâbi, va nous éclairer sur l'esprit de ce concours à savoir «la connaissance et le savoir comme moteur du festival». Le commissaire du festival de la chanson chaâbi dira en substance : «La principale mission de notre institution est la découverte de talents nouveaux dans ce genre musical ancestral, ainsi que la transmission et la propagation des connaissances poétiques et mélodiques qui disent toute l'importance de ce domaine quant à la mémoire collective de notre nation plusieurs fois millénaire. Rappeler l'œuvre des premiers de cordée est une autre mission recherchée depuis la première édition, avec en prime la publication d'un ouvrage de recueils de poésies populaires corrigées de toutes les œuvres interprétés par les candidats durant l'édition. Mais la pierre angulaire de notre action demeure sans conteste la tenue d'un master class au profit des candidats qui reçoivent ainsi durant toutes les étapes du festival, des enseignements et cours appropriés en matière de poésie et de musique chaâbi. L'organisation de cette première demi-finale à Chlef s'est concrétisée grâce à l'accord donné par M. le wali de Chlef que je remercie vivement. Notre passage dans cette ville est une occasion de rappeler aux jeunes interprètes de chaâbi, le souvenir d'un de leurs aînés tel cheikh Djelloul Moulfi décédé en 1972 à Chlef», poursuit, encore Bendaâmeche. «Cette étape se prolongera à Alger et à Sétif jusqu'au 26 juillet 2010. Nous rappelons que la finale de cette 5e édition aura lieu au Théâtre national Mahieddine- Bachtarzi du 25 au 31 août 2010.» Bendaâmeche nous apprendra par ailleurs que chaque année le festival doit changer de wilaya pour semer la mélodie chaâbi au sein de la frange juvénile. A la fin des concours, trente candidats qui présentent les meilleures aptitudes dans cette discipline seront sélectionnés et l'INSM va être mis à contribution pour mettre à leur disposition des salles de cours pour leur faire profiter d'un master class avec tous les appuis pédagogiques adéquats .Quelques candidats nous ont livré leurs impressions. Cherfaoui Abdelhamid d'Oran pense que ce festival ouvre les portes du chaâbi à la nouvelle génération qui aura à cœur de préserver ce patrimoine. Boudraf El- Mehdi pense que cette opportunité permet de situer son niveau. Chaouch de Chlef quant à lui est ravi d'avoir été accompagné par un orchestre professionnel. Moulay Nebiche Tayeb pense que ce festival a suscité un regain d'intérêt du chaâbi chez les jeunes. Comme cerise sur le gâteau, les participants ont été ravis d'entendre Abdelkader Bendaâmèche déclamer une qacida ( Sidi yasassal ala kahl el ain) de Sidi Boumediene, poète qui vécu à Tlemcen au XIIIe siècle. Cette manifestation qui a été escamotée par une chaleur exceptionnelle n'a pas suscité l'engouement qu'elle méritait. La première journée s'est déroulée presque à huis clos malgré la présence de personnalités comme Bendaâmèche et Djallal qui ailleurs font courir du monde. Un travail de communication reste à faire surtout au niveau des instances chargées de la culture à Chlef, surtout lorsque l'on sait que Chlef est la ville des chantres Omar Mokrani et Djelloul Moulfi et autre Abdelkader Bouras.
Medjdoub Ali



 

Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/07/24/article.php?sid=103417&cid=16




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