DES TRUCS BIDON A CHLEF
Des trucs bidon fi bledi
Ça sonne le bidon creux et sourd dans le douar de Chlef, depuis que ce grand bidonville a reçu son statut officiel de bled el-beylek. Il était une fois… avant Hier, quant le précieux patrimoine de la plaine du Cheliff valait chère aux yeux de sa vraie population natale qui était fière de sa région qui avait gagné une notoriété de grande cité au courage du lion dans le pays. C’était un grand et beau département ou il était agréable de vivre paisiblement dans la plaine du Cheliff et de savourer le grand plaisir d'appartenir a cette region et a sa richesse traditionnelle. On était joyeux et plein de bonheur au milieu de notre environnement chaleureux Asnami .Maintenant c'est fini le rêve d'antan. La vie c'est gâchée et elle est devenue difficile, le bien être a disparu avec la densité populaire. Notre radieuse ville a perdue son charme du passé tant regretté, elle est trop petite aujourd'hui pour tout le monde. Une ville dégradée dans le présent et qui a perdue son statut de wilaya depuis fort longtemps
Sale, hideuse et surtout envahie par le commerce informel toléré par les responsables locaux qui préfèrent la paix en fermant les yeux sur l'anarchie urbaine affichée qui c'est installée dans le chef lieu de la wilaya
Dans la ville de Chlef ,c’est fini, khlass le rai entlef. La belle cité mérite plus le qualificatif de bled, elle est devenue un douar plein de trucs bidon avec des espaces aménagés sur les trottoirs du centre ville pour les soukistes venus de partout pour polluer le bien être quotidien. Le faux discours, le laxisme et la complaisance font l'unanimité <<des sourds, des muets et des aveugles>> pour mieux ternir l'image de la ville
Des promesses bidon, des échéances bidon, des discours bidon pour une population traitée comme un vulgaire bidon de zbel au milieu d'un grand bidonville victime du déséquilibre régional. Nous sommes les heureux auditeurs participant au jeu du schmilblick. On se bidonne et en se marre a merveille avec tout ce fourbi de truc bidon via la ville de chlef
Bidoune maa, bidoune taalik, bidoune zbel, bidoune zite…..ched zitek a moule zit
On étouffe sous la pression de la passivité et le pessimisme des gens qui ont perdu tout espoir salvateur à un redressement de la situation. Le defaitisme a pris le dessus sur l'optimisme. Le citoyen Chelfi s'avoue vaincu, il est devenu un spectateur morbide qui encaisse sans brancher devant cette mascarade qui se joue sur son territoire
Tout est contraire à la réalité dans la gestion du patrimoine de la ville. La culture souffre le martyr, elle est torturée par des incultes et fonctionne sous le pouvoir des fonctionnaires et des affaires qui n'ont aucun esprit culturel. Les associations honorent les responsables à l'occasion de fêtes culturelles au détriment de vrais artistes qui sont ignorés et exclus pour leurs idées. C'est le monde à l'envers et nous vivons l'ère du brossage dans toute son étendu de la servitude. Un mélange d'artistes bidon et de machins chouettes déguisés et vêtus de costumes d'apparat de comédiens pour la circonstance qui aiment les cérémonies et acceptent des miettes et qui se rangent du coté de la médiocrité en silence. Le nif et la solidarité des gens pour faire triompher le savoir et le mérite dans l'intérêt de la société ne sont plus à l'ordre du jour
Koulchi rah fel bidoune! (Tout est parti dans des trucs bidon)
Tout ce cinéma gratuit qui se joue en séance permanente dans ce bled me rappelle et me renvoie à une époque pas très lointaine ou l'eau n'était pas encore courante et le robinet n'était pas branché dans la cuisine et que tout le monde s'alimentait dans la fontaine publique du quartier. Et comme chaque matin de bonheur c'était le train-train matinal régulier de chaînes interminables de bidons devant la fontaine d'eau pour remplir son seau d'eau le premier
Aujourd'hui c'est toujours le même refrain mis à part que ce n'est plus devant une fontaine d'eau publique qu'il y a une chaîne de bidon de toute marques. Les rôles sont inversés ce sont des personnes qui jouent le rôle de bidon et qui forment des chaînes devant des bâtiments publics, là ou il y'a a boire et a manger pour les médiocres qui prolifèrent comme des morpions au milieu de la saleté
ADEL