Par Hamid Dahmani
Il y a un proverbe aussi vieux que les envieux qui nous surveillent et qui nous rendent malades avec leurs esprits hypocrites : dans cette rude vie pleine d’embuches et de surprises, et depuis la nuit des temps, lorsqu’une malédiction tombe sur une personne ou sur un foyer, on parle de « mauvais œil » quand on est poursuivi par la malchance. Bien sûr, on admet que ce genre d’infortune est provoqué par le « mauvais sort » et dont le responsable n’est autre que l’organe de la vision.
Dans un autre volet de l’adversité, il y a une autre expression qui va en parallèle avec le précédent signe de malchance et, pour s’y opposer, les gens aimables disent souvent « Aaned wela tehsed » (imite, fait la même chose au lieu de jalouser). Une belle formule qui prêche le bien et qui écarte le mal gratuit.
Les vieux sages ont toujours cultivé la bonne parole à la place des mots haineux qui transpirent de jalousie. Car ceux qui sont animés par l’animosité n’aiment pas voir les travailleurs studieux réussir dans la vie. Les envieux et les jaloux sont des êtres stupides et uniques qui cachent leurs véritables âmes maléfiques. Ils ont toujours un esprit critique, négatif, et ils ne sont jamais convaincus ni satisfaits de la réussite professionnelle des autres. Nos proches nous ont toujours mis en garde contre les individus qui ont le rire jaune et malfaisance dissimulée. Face à cette réalité encombrante, ces énergumènes changent de couleur comme le caméléon lorsqu’ils sont débusqués et dénoncés ouvertement par les braves gens.
Les envieux sont des personnes versatiles sur lesquelles vous ne pouvez pas compter dans les moments difficiles. Ce sont des individualistes qui n’aiment pas le succès et la joie qu’il procure chez les autres. Ils n’aiment pas complimenter les personnes qui ont obtenu des résultats grâce à leur obstination. Ils n’encouragent pas et ne croient pas à la ténacité et au courage. Il faut se méfier de ces jaloux et de leurs regards envieux parce que leurs vœux se concrétisent lorsqu’ils s’allient avec le diable. Ces faux amis ont un cœur « m’doued », pourri, et ils n’éprouvent aucun sentiment de sympathie pour les autres. Ils ne partagent pas leur joie avec le groupe joyeux. Ils ne ressentent pas les mêmes émotions que leurs collègues ou copains qu’ils fréquentent sur les mêmes lieux de travail. La corruption et les lenteurs bureaucratiques sont des actes condamnables commis par des fonctionnaires qui font trainer les affaires des citoyens et quand ils voient la peine et la douleur des requérants qui ne réclament pourtant que leurs droits.
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