Le récit chronique de la ville d'El-Asnam, est très riche en souvenirs historiques, que ce soit par les écrits où les images de cartes postales seuls souvenirs épargnés qui témoigne sur le passé florissant de cette grande cité urbaine de la plaine du cheliff.
La ville d'EL-Asnam, est une grande agglomération connue dans le passé pour ses vestiges historiques découverts sur les lieux de son implantation, durant l'époque romaine ou elle s'appelait Castellum Tingitanum. Région classée pour ses vestiges importants, romains et musulmans découverts dans cette zone et éparpilles à travers tout son territoire. Au moment de l'occupation française en 1843 de ce « lieu dit El-asnam « il est baptisé « Orléansville » du nom du duc d'Orléans. Le général Bugeaud installe alors un grand campement stratégique pour ses garnisons, protégées par des remparts et des fortifications des lieux occupés.
La ville d'El Asnam a toujours était une escale et un comptoir et a jouée un grand rôle dans le passé au moment des grandes conquêtes menées par les romains et les arabes,
El Asnam a été frappée par quatre (4) grands séismes connus en 1922-1934-1954-1980 qui ont démolis toutes les infrastructures debout , mais à chaque fois El Asnam renaissait de ses cendres pour paraître plus moderne dans son architecture et ses espaces .
La région d'El Asnam est connue pour sa chaleur écrasante, sa richesse agricole et la plaine du Cheliff, ainsi que son grand oued qui la traverse d'est en ouest.
L'histoire urbaine de la ville remonte aux années 1900, début d'expansion de la ville avec la réalisation de très beaux bâtiments aux ornements magnifiques et ses lieux de cultes incomparables, à l'architecture contemporaine, avec ses grandes rues bordées d'arbres, ses vastes écoles, ses beaux jardins pleins de végétations et ses hôtels de marques qui on fait une réputation de ville moderne à cette époque.
Le séisme de
Le séisme de
Aujourd'hui la ville est toujours debout mais El Asnam a disparu avec le dernier séisme et Chlef a remplacée les statues soit disant pour conjurer le sort qui s'acharne sur cette ville presque deux fois centenaires qui est la proie des séismes. Mais, enfin la ville renaît difficilement à chaque fois et prend le dessus sur ces catastrophes grâce au courage de la population. Tous les grands repères ont été effacés. Mais où sont les restes des ouvrages des remparts épargnés par les séismes? Qu'en est il de la restauration des ouvrages encore debout ? , le double tunnel de
La ville étouffe sous le poids des constructions hâtives, hideuses et mal-faconnés et sans aucun charme architectural. Le savoir faire est parti avec le dernier tremblement de terre, on grignote même dans les jardins séculaires pour bétonné des espaces qui devraient être protégés et en s'active pour tuer les restes de la pépinière. Tous ces espaces et ces lieux de détentes qui faisaient la joie des promeneurs ont disparus fissa du décor de la ville d'El Asnam. Ils font partis aujourd'hui du passé de la ville de la plaine du cheliff.
Aussi mes chers amis pour vous consoler de cette tristesse. Je vous invite a visité la rubrique photos, pour retrouvé la nostalgie d'hier pendant ces quelques moments d'évasions virtuelles, à travers ces belles cartes postales qui nous rappellent un passé ou il faisait bon de vivre à El Asnam.
HAZNI –ALIK-YA-LASNAMIA –OU NEBKI-ALIK-HATA-TEFNA-EDENIA
SEISME D' ORLEANSVILLE -SEP 54
Sur la photo de gauche à droite-X-AIT-SAADA YOUCEF- AOUF-BENALI-ZERROUKI-
Photo/Djamel Benyamina
Sur la photo Boutebel-Boutchicha....
Sur la photo Bouazdia Abdelkader vendeur de fruit et légumes au marché couvert qui se trouvait a la place Paul Robert en 1957. Aujourd'hui Esplanade de la Solidarité. Monsieur Bouazdia nous a dit qu'il tenait son étal à l’intérieur de ce marché qui a fait le décor des cartes postales de l’époque. dans ce même marché se rappelle encore de ces voisins de commerce messieurs , Teggueur Benali,Guettouche Mohamed,Saadi Abdelkader qui tenaient également des étals de légumes. Ils avaient aussi les bouchers ; Mehaiguen,Belgherbi et Abid. Ce marché construit en charpente avait 4 grandes portes d’accès et un sous sol ou il y avait le coté pêcherie. Dans un coin du marché, Bouazdia se rappelle de Marianna la fleuriste qui embaumait le marché avec ses belles fleurs .