LASNAMIA

Le calvaire d'une pauvre famille

 

                       LE CALVAIRE D'UNE PAUVRE FAMILLE 

 

Depuis plus de quinze jours, mon ami Abdelkader Guérine me tarabuste pour aller rendre visite à une famille d'handicapés habitant dans la périphérie du centre ville de Chlef (El-Asnam). C'est pour le Mercredi 14 Juillet 2010 que nous nous sommes donné rendez-vous devant la station de taxis d'Ouled Mohamed. Il est à peu près neuf heures du matin. Dès mon arrivée à la station j'ai remarqué Sid-Ahmed, le taxieur par l'intermédiaire duquel nous devions rendre visite à cette famille. Mon ami Guérine vint nous rejoindre quelques minutes plus tard. Nous nous engouffrâmes dans le taxi et nous prîmes le chemin de Hay Zeboudj à Ouled Mohamed (Chlef).  Nous avions demandé à être reçus par Madame Béneddine qui nous invita avec gentillesse à honorer sa demeure. J'avais pris soin d'emmener mon appareil photo numérique avec moi pour pouvoir prendre quelques photos de ces pauvres handicapés. Dès notre entrée, nous avons été surpris par le cadre désolant qui se présentait à nous dans une chambre où étaient affalés trois petits corps qu'on aurait dit sans vie

 

Le plus grand Mohamed, âgé de 25 ans (photo 1) était comme une loque dans son fauteuil roulant d'un autre âge. Le deuxième Mohamed Ali, âgé de 19 ans (photo 3) se tenait à peine sur le canapé où sa maman l'y a placé en le portant. Le plus jeune Ahmed, âge de 15 ans (photo 2), avait le regard hagard et profond, presque sans âme. C'était vraiment une sorte de serrement de gorge qui vous prenait par le cou pour laisser sortir une larme de compassion pour ces pauvres enfants. C'est un tableau dramatique, la situation de cette pauvre famille qui n'en finit avec les déboires. Le père est un journalier qui gagne à peine le SNMG et la mère, devoir oblige, doit rester 24h/24h à la maison à la solde de ses pauvres enfants handicapés. Un malheur ne vient jamais seul. La pauvre nous a raconté qu'elle venait de recevoir une facture d'électricité frisant les 9.000 dinars. D'où va-t-elle la payer ? C'est toute la question qui ne trouve pas d'écho ni de réponse.

 

Je vous donne ici, le diagnostic fait à l'Hôpital Frantz Fanon de Blida. Pour ce qui est du traitement, aucun signe.

Nous devons nous poser des questions vis-à-vis de cette maladie. Est-ce une maladie orpheline (rare) qui a touché presque tous les enfants de ce foyer ? Ne trouve-t-on pas le remède adéquat à cette maladie ? Les services hospitaliers l'ont-ils bien diagnostiquée ? Autant de questions qui restent sans réponses. La seule question qui intéresse les parents de ces pauvres enfants est : Guériront-ils un jour ? Où peuvent-ils s'adresser pour que leurs enfants puissent être pris en charge pour des soins à long terme ? En ont-ils les moyens ? Eh ! Bien ! Non ! Par le biais de cet article, nous faisons appel à toutes les âmes charitables, tant au niveau local, national ou étranger, pour l'aide aux soins de ces pauvres malheureux qui font subir à leurs parents les pires douleurs de par leur état de santé très précaire. La dame, une fois qu'elle s'est présentée à l'hôpital Frantz Fanon, s'est vue rabrouée par un professeur dont la déontologie ne l'a point coiffé. Elle est là, à subvenir à tous les besoins de ses trois enfants handicapés et essaie de vivre tant bien que mal (mais plutôt mal) avec ce qu'elle peut endurer pour maintenir ses enfants dans une propreté impeccable.

 

 

Le plus grand ne parle même pas. Le second commence à perdre la parole et ses muscles ont commencé à le lâcher depuis longtemps. Le troisième, le plus jeune, celui qui a quinze ans, est déjà complètement et entièrement atteint par la maladie qui a terrassé ses deux frères. C'est la désolation dans cette pauvre famille. Aucune aide extérieure. Aucune compassion de la part de la société, ni des autorités. Elle est laissée à l'abandon. C'est l'enfer avant terme. N'y a-t-il pas de compassion dans ce bas monde ? Ne pouvons-nous pas relayer cette famille dans son malheur et essayer d'en atténuer son impact par une aide substantielle tant du point de vue médical que du point matériel ? Il suffit de peu de choses pour que le bonheur puisse rayonner un jour au sein de cette famille démunie. Alors ! A nos plumes et stylos, à nos interventions, à notre humanisme de prendre en charge ces pauvres enfants qui souffrent le martyre depuis plus de quinze ans car la maladie les frappes généralement à partir de l'âge de 11 ans. A votre bon cœur ! Ames charitables ! L'adresse et le n° de téléphone de cette famille sont les suivants :

BOUDIA Mohamed

Monsieur et Mme Béneddine Hay Meddahi (Zeboudj) n° 135 – Chlef (El Asnam) Tél. 07 95 69 45 53

 

TOUT CE QUE VOUS DONNEREZ OU ENTREPRENDREZ POUR CETTE FAMILLE, DIEU VOUS LE RENDRA AU CENTUPLE INCHAA ALLAH;

 

Source/ blog de mr BOUDIA Mohamed (culture a chlef-El-asnam)



26/08/2010
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