LASNAMIA





Commentaires

  • g h

    slm-alkm, pourquoi ne pas te présenter comme maire,el-hadj adidou et je plaisante pas, parce ce chlef son fonce de plus en plus dans gouffre

    • adidou (visiteur)
      adidou (visiteur) · 6 juillet 2012

      LE CÉLÈBRE INCONNU BOU AR’AARADE ABDELKADER GUERINE Bandit d’honneur ou résistant ?
      27 mars 2012Auteurs Algériens


      Paru aux éditions Dar El Gharb, Le célèbre inconnu est un roman de 127 pages qui mêle la prose à la poésie pour tisser une toile autour de la personne de Bou Ar’Aara, un rebelle mythique qui n’a laissé comme héritage au peuple qu’un dicton légendaire que les gens de la région du Dahra et de l’Ouarsenis se répètent toujours entre eux.
      «Tu te prends pour Bou Ar’Aara ?» se disent-ils avec courtoisie pour désigner quelqu’un qui se prend pour un fier à bras et qui voudrait instaurer sa propre loi parmi la communauté. Qui était donc Bou Ar’Aara pour être un modèle de fierté et de bravoure pour les uns, et un exemple de forfaiture et de rébellion pour bien d’autres ? Guerine Abdelkader essaie de mettre de la lumière sur ce personnage familier aux gens de la région, inconnu par contre par ces mêmes gens qui ne gardent de Bou Ar’Aara que l’image agressive d’un bandit de grands chemins. Le célèbre inconnu est un ouvrage qui relate des faits historiques réels, bien que les acteurs et les récits soient fictifs et imaginaires. Le but premier de ce livre est de vaincre l’oubli d’une légende. Cependant, il renvoie le lecteur vers une recherche plus avancée pour avoir une conclusion exacte en matière d’histoire de cette époque (dates, endroits, personnages…). Les proses descriptives et les vers poétiques se relayent pour permettre une lecture attrayante malgré l’atmosphère tragique d’un destin vraiment malheureux. Une virée à Chlef dans un autre temps, à l’ère du colonialisme, entre une résistance atrocement étouffée et une révolution libératrice qui se préparait de loin. Questionné sur l’absence de dates exactes pour situer les événements dans un contexte historique correct, l’auteur répond qu’il n’aime pas le langage des chiffres, et que l’art du beau verbe et l’esprit littéraire priment sur l’approche scientifique exacte. Il ajoute que le lecteur devrait se comporter avec ce livre d’une manière romantique, en laissant libre cours à son imagination parmi les figures de style d’un langage analogique et intensif, employant aussi bien l’allégorie et la métaphore que la rhétorique et le paradoxe pour développer des scènes théoriquement imaginaires, mais assez proches de la réalité. C’est donc une œuvre théâtrale, une introduction à l’histoire plutôt qu’une étude historique dans le sens scientifique du terme. Parlant du personnage de Bou Ar’Aara, l’auteur affirme que ce sujet est loin d’être un bandit notoire et dangereux, une image imposée par les autorités coloniales pour éviter de donner à ses actions de rébellion un sens politique et les faire passer sous silence comme des non-événements. Il est effectivement rescapé d’un mouvement d’insurrection exterminé à l’ouest de l’Algérie, celle des Beni Chougrane notamment. De son vrai nom Ben Ar’Aara Ben Yahia Ben Adda, du douar de Ouled Yahia Ben Adda. Il faisait partie de la plus grande résistance survenue au début du XXe siècle chez les Beni Chougrane, une région située entre Relizane et Mascara, berceau de la résistance populaire de l’Emir Abdelkader et terrain de soulèvements continus depuis l’invasion de l’Algérie par l’armée française. En effet, les Beni Chougrane se soulevèrent contre l’occupant étranger suite aux lois répressives arbitraires établies par ces envahisseurs contre les populations autochtones afin de les spolier de leurs terres et d’exploiter leurs efforts. La loi Warnier sanctionnait les fermiers avec des impôts illégaux visant à les éloigner des terrains fertiles, celle des forêts interdisait aux paysans l’exploitation des ressources forestières nécessaires à la vie quotidienne, le code de l’indigénat rendait les Algériens esclaves dans leur propre pays, et la loi de la conscription obligeait les jeunes à s’enrôler dans l’armée française pour participer à une guerre en Europe dans laquelle ils n’avaient aucun intérêt. La rébellion des Beni Chougrane fut réprimée avec une cruauté sans limites au début de la Première Guerre mondiale. Bou Ar’Aara fut parmi les rares révoltés qui ont survécu aux drames de la fin de cette insurrection, il fuit vers la région du Chélif où il continua à exercer ces activités de rebelle, soulevé seul contre l’armée coloniale. Ses qualités de baroudeur et de guerrier lui permirent la réalisation d’innombrables exploits, donnant du fil à retordre à la grande armée française durant les années de sa cavale dans la plaine du Chélif, allant du massif du Dahra jusqu’aux montagnes de l’Ouarsenis. Il fut jugé et condamné à mort par contumace par arrêts des cours criminelle d’Orléansville (Chlef à cette époque) le 14 mars, et de Mostaganem les 12 et 13 juin 1923. Arrêté dans le côté maritime de la région, Bou Ar’Aara fut guillotiné, lui et son compagnon de cavale Ben Ziane Abdelkader Ben Abdelkader, le 25 octobre 1923 dans la place du palais de justice d’Orléansville, selon l’hebdomadaire Le progrès d’Orléansville, un journal local qui couvrait l’actualité du Chélif en ce temps-là. Emile Violard, journaliste et chroniqueur français, qualifia ce genre de révoltés de «bandits d’honneur» dans ses livres qui traitent de ce genre de banditisme singulier, sachant que la cause de ces hommes est juste et légitime comme leur combat pour la dignité et la vie dans des conditions décentes. Pour conclure, Abdelkader Guerine exprime sa fierté d’avoir eu l’opportunité de participer au dépoussiérage des étals de l’histoire grâce à l’écriture. D’autres œuvres du même ordre attendent d’être accomplies.
      Medjdoub Ali

      • adidou (visiteur)
        adidou (visiteur) · 6 juillet 2012

        Enfumades du Dahra (18 juin 1845)
        Le 18 juin 1845, le colonel Pélissier n'hésite pas à asphyxier plus de 1 000 personnes, hommes, femmes et enfants, des Ouled Riah, qui s'étaient réfugiées dans la grotte de Ghar-el-Frechih dans le Dahra (triangle Ténès, Cherchell, Miliana).
        Un soldat écrit : « Les grottes sont immenses ; on a compté 760 cadavres ; une soixantaine d'individus seulement sont sortis, aux trois quart morts ; quarante n'ont pu survivre ; dix sont à l'ambulance, dangereusement malades ; les dix derniers, qui peuvent se traîner encore, ont été mis en liberté pour retourner dans leurs tribus ; ils n'ont plus qu'à pleurer sur des ruines. » [réf. souhaitée]

        • adidou (visiteur)
          adidou (visiteur) · 6 juillet 2012

          oui un petit manuscrit lui à été dédié à travers notre jeune talentueux écrivain Abedelkader Guerine sur l'histoire de ce grand personnage qui dans une émission sur Canal Algérie sur invitation de notre cher animateur Youcef Sayah ont longuement retracé l'histoire de ce chahid de la guillotine en 1923 par l'occupation française .déjà avant de commémorer son nom il faut le faire connaitre du publics asnamis par des représentations culturels d'ou je pense aue notre ami Guerine lui prépare une mise en scène théâtrale à nous de l'épauler ne serais que par notre présence pour l'encourager il fait un travail remarquable dans ses écrits à l'exemple de son livre sur les enfumades une autre tragédie de notre peuple vécut sur les hauteurs du Dahra...

          • belkacemi ahmed (visiteur)
            belkacemi ahmed (visiteur) · 6 juillet 2012

            juste a coté de cet endroit, une exécution d'une personne légendaire a eu lieu durant une iournée d'octobre de 1923.
            c'était l'execution par la guiotine de Mr, BOUAARAARA.
            éxecuter à tort par l'occupant car Bouaaraara n'a jamais accepté la hougra.et le mepris,cette personne est un chahid de la region et mérite
            d'etre nommé que tel et souhaitant à l'avenir qu'un edifice porteras son
            nom.

            • belkacemi ahmed (visiteur)
              belkacemi ahmed (visiteur) · 12 février 2012

              la 1eme synagog rue in roched ou rue bouteloup :terrain vague devant
              le commissaiat central cote resteau .

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