L'ECOLE
L'ECOLE
Tous les chemins de la ville mènent à l'école, aujourd'hui lorsque nous croisons des yeux les images de ces bâtiments qui nous abritaient hier, au moment de notre scolarisation, lorsque nous fréquentions quotidiennement ces lieux du savoir et de l'apprentissage et qui pour la plus part d'entre eux sont portés disparus avec le dernier séisme.
Ces jours nous semblent très lointains et font partis maintenant de la mémoire d'une enfance et d'une époque qui nous rappelle le chemin de l'école avec toute sa joie et sa gaîté , que ce soit a la maternelle, le primaire, le collège ou le lycée.
En revoyant ces bâtiments avec leurs murs, leurs fenêtres et leurs portes d'entrées, c'est un grand saut en arrière dans le passé de l'enfance et de l'adolescence qui revient pour nous secouer et nous transporter et puis rappeler un passé ou nous étions tenus et liés par des obligations quotidienne a un cartable chargé de livres et de cahiers collé à la main 6 jours par semaine faisant la navette entre la maison et l'école.
Des moments de l'enfance chargés de souvenirs et d'événement scolaires , vécus et passés ensembles au milieu d' une classe , tout près de la fenêtre avec mon camarade de banc d'hier , dans une classe aux murs joliment décorés d'images et de cartes géographiques , assis sagement les bras croisés autour d'une table, la tête baissée sur le cahier de devoir, deux par deux et en face d'un tableau noir qu'il fallait brossé à tour de rôle après chaque leçon et puis sortir dehors pour dépoussiérer la brosse de sa poudre de craie en tapotant sur le mur.
Surveillé et observé par l'oeil du maître toujours derrière nous au milieu des rangés de tables, une règle en métal à la main et sauvé in extremis par le son de la cloche de la sortie des classes.
Tous ces souvenirs de petit écolier demeurent ancrés et stockés et restent indélébiles avec le temps.
Les journées de compos, le carnet scolaire, ou le bulletin sont les moments les plus pénibles avec l'attente des résultats scolaires.
Ils n'y avaient pas uniquement cette hantise de se voir punir par le maître et d'être obliger de recopier des lignes punitives pour bavardages.
Il y avait aussi ces moments tant attendu par les petits écoliers que nous étions, les soirées ciné, les après midi au cirque, ou bien les spectacles de magie a l'intérieur de l'école, le vrai bonheur de l'écolier.
Le maître de la classe quant à lui était très craint et respecter par tous les élèves que se soit à l'intérieur et en dehors de l'école et on avait intérêt à ne pas faire de bêtises en sa présence par peur de la correction
Ha, sacrée école ! La joie des vacances d'hiver, et les vacances d'été, c'était le répit de l'écolier et au diable le cartable, avec toutes ses récitations, sa géographie et son histoire et ces satanés problèmes d'arithmétiques qui étaient momentanément gelés et à nous le plaisir de l'amusement, les billes, la toupie, ritcha, el-karita, la délivrance et les parties de football de quartier et enfin le départ vers la colonie de vacances.
Aussi à cette occasion de l'évocation et du recueillement scolaire qui m'est très chère, je salue le dévouement et l'abnégation de ces instituteurs et institutrices, de ces maîtres et maîtresses, de ces enseignants et enseignantes, des directeurs et directrices et des professeurs pour tout le savoir transmis, le devoir honoré et le respect de l'éthique de la profession d'éducateur
ADEL