On fait, on défait et on refait-(Le Quotidien d'Oran du 13/10/2018)
Pour ne pas fâcher son prochain, il faut toujours tourner la langue sept fois dans la bouche avant de parler et de commettre des maladresses, ont conseillé les plus habiles d'entre nous. Il faut savoir que lorsqu'on communique devant un parterre de gens, on n'improvise pas dans la parlotte sans queue ni tête en commettant des impairs. Faire des déclarations la bouche pleine de propos inopportuns, irrite et blesse les gens qui savent écouter et décortiquer les messages impertinents. L'art de communiquer s'apprend avec la sagesse de l'esprit, non pas dans les bavardages de souks hebdomadaires ou les langues et les causettes sont fortuites. Quand on s'adresse aux médias ou à un groupe de gens touchés par le malheur, on doit faire gaffe à ce qu'on débite dans sa causerie de dernière minute, autrement bonjour les dégâts désagréables. « Atouli fahem, ou lehla k'ra » (pourvu qu'il soit intelligent, et au diable son instruction), dit la sage expression populaire. On dit aussi, dans un autre volet de l'expression, que les absents, qui ne sont plus là pour se défendre, ont toujours tort. Les mots mal pesés font plus mal qu'un dard empoisonné d'un scorpion.
Ce n'est pas la fonction qui fait l'homme, mais c'est l'homme qui fait la fonction, affirme logiquement la règle. Ceux qui sont tenus de communiquer pour informer leurs mandants doivent apprendre à parler dans le langage de circonstance. Le mépris de communiquer ou de mal communiquer avec son interlocuteur est un aveu de culpabilité. La polémique provient toujours de la mauvaise communication et dans la précipitation hasardeuse. Pour éviter de parler des véritables raisons qui sont la cause du malheur, on tourne autour du pot pour faire oublier les carences et le désastre qui sont pointés du doigt dans un secteur handicapé par l'insuffisance. Les officiels politiques de la république doivent se recycler pour apprendre à communiquer.
Ce n'est pas la fonction qui fait l'homme, mais c'est l'homme qui fait la fonction, affirme logiquement la règle. Ceux qui sont tenus de communiquer pour informer leurs mandants doivent apprendre à parler dans le langage de circonstance. Le mépris de communiquer ou de mal communiquer avec son interlocuteur est un aveu de culpabilité. La polémique provient toujours de la mauvaise communication et dans la précipitation hasardeuse. Pour éviter de parler des véritables raisons qui sont la cause du malheur, on tourne autour du pot pour faire oublier les carences et le désastre qui sont pointés du doigt dans un secteur handicapé par l'insuffisance. Les officiels politiques de la république doivent se recycler pour apprendre à communiquer.
