Poeme dédié à ma mére
Le 5 Juillet 1962.
Ce jour là, ma mère,
Comme tu as souffert, maman.
Tu as tant pleuré, ma mère,
Tu as tant gémi, maman.
Tu as caché ta douleur, ma mère,
En te terrant dans un coin, maman,
Puis tu as essuyé tes larmes, ma mère,
Et pleine de courage, maman,
Tu as saisi le drapeau, ma mère,
Et tu as pavoisé, maman.
Au nom de tous les martyrs, ma mère,
Au nom de tes filles, maman,
Au nom de ton beau pays, ma mère,
De ta chère Algérie, maman.
Que les nouvelles générations, ma mère,
Reprennent le flambeau, maman,
Et que notre belle Patrie, ma mère,
Devienne lumière et enchantement, maman,
Que vers elle Kassamen s’élève, ma mère,
Comme grand hommage de ses enfants, maman.
Bedj Farida épouse Ziouche.
Ma mère avait appris depuis peu que ses deux filles :Messaouda (Meriem) et Fatma(Lalia) étaient tombées au Champ d’Honneur dans l’Ouarsenis.
Gloire éternelle à nos Chouhada.