BETIKH ECH-CHLEF
BETIKH ECH-CHLEF
La plaine du Cheliff a toujours été considérée comme un grenier du pays et reconnue comme un territoire a vocation agricole depuis une très longue époque sur ces lieux. La plaine du Cheliff est réputée pour son agriculture plurielle. Les cultures maraîchères, céréalières et fruitières qui s'y pratiquent sont largement exploitées et cultivées sur des centaines d'hectares. La région étant située au nord ouest du pays et l'une des plus riches de l'Algérie avec
Et parmi les cultures de saison les plus répandues dans la plaine du Cheliff il y a celle du fruit du melon et de la pastèque.
Betikh ech-chlef est un label de la région pour designer la bonne qualité du melon jaune doré cultivé et cueilli sur cette plaine arrosée par l'oued du cheliff.
C'est un bon fruit savoureux et parfumé à la chair succulente. Très juteux et sucré a consommé durant les grandes chaleurs.
el-betikh reste une variété de fruit très populaire et appréciée comme dessert surtout dans la période de grandes chaleurs.
La culture de ce fruit reste très prisée ici en Algérie remonte à une lointaine époque puisque cette plante herbacée a des origines africaines aimant le soleil.
Dans les années 60 la qualité du melon et de la pastèque était de meilleure qualité en comparaison à celle d'aujourd'hui. La semence utilisait dans la culture a cette époque par les cultivateurs était très réputée et garanti. L'on se rappelle que le melon était vendu à la coupe avec une étiquette qui certifiée sa qualité garanti et sélectionné.
A travers toute la ville le melon était présent dans des tas immenses vendu à la pièce et au goûter.
En ville et sur les routes c'était le va et viens incessant en été des 404 bachées et des charrettes qui se rendaient aux marchés pour livrés leurs cueillettes de pastèques et de melons.
Aujourd'hui ce n'est plus le cas. Pour se régaler "enta ou zahrek". Il n'y a plus de différence entre une fekloudja et une fegoussa vendu fi berouita.
Bekri c'était tout un rituel plein de plaisir de choisir un beau melon "niagara" dans une 404 bachée acheté a un prix raisonnable et très abordable pour tous. Koul a guellil. On pouvait même discuter le prix avec le vendeur et marchander quelques pièces. On était tout content de ramener fièrement notre betikha sous le bras à la maison pour la déguster en famille.
Acheter un melon (fegoussa) pour les gens de l'ouest et betikha pour l'algérois c'est le plaisir des yeux et le plaisir des narines et de la bouche que de consommer bordj (une tranche) d'un bon melon sucré à la chair dorée et succulente après un bon repas.
Les algérois désignent à ce jour les taxis de la capitale « betikh ech-chlef « en référence de leurs couleurs jaunes aux bons melons d'hier de la plaine du cheliff.
ADEL