CHLEF
El –Asnam est devenue Chlef, au mépris et à l’insu d'une grande frange de la population de la ville sinistrée sans aucune raison sérieuse apparente.
Une décision décidée au lendemain de la catastrophe par les pouvoirs publics pour conjurer le sort dit on fataliste qui colle a la ville d'El Asnam et qui rappelle plusieurs séries de séismes.
Généralement sous d’autres cieux, une décision pareille qui relève de la souveraineté populaire normalement devrait être décidée a la suite d’une consultation référendaire, seule issue démocratiquement légale pour officialiser la débaptisation d’une appellation identitaire de toute une région.
. Ce lieu dit "El-asnam " connu depuis le tout début de sa découverte et selon les historiens et les vestiges qui témoignent sur l'existence de cette agglomération découverte par les arabes durant les grandes conquêtes, a été baptisé "EL-ASNAM" suite a la découverte de bloc de pierres ayant la forme de statues humaines parmi les ruines romaines découvertes sur les lieux mêmes de l'implantation de la ville d'aujourd'hui et qui jadis s’appelait castellum tingitanum
Et depuis cette lointaine époque combien de séismes sont passés ici et ont traversés cette
Ville ? Nul ne le sait ! On compte officiellement 4 grands séismes recensés à ce jour, 1924, 1934,1954 et 1980.
Aussi le choix de changer le nom d'une ville hérité de notre passé historique, soit disant pour chasser la poisse et éviter d'autres tremblement de terre, relève de l'utopie, la région est connue pour sa densité sismique a cause de la ceinture tellurique qui traverse la région et personne n'est responsable de cette fatalité.
Il aurait été plus judicieux de se pencher sérieusement et de réfléchir scientifiquement sur les vraies menaces que peuvent engendrer de telles secousses a l'avenir et d'arrêter des mesures strictes et sérieuses en matière d'urbanisme, pour éviter que dans le futur, que de telles secousses meurtrières ne fassent autant de victimes et de dommages que par le passé.
En attendant, CHLEF est toujours là, au milieu du cratère, guettant la moindre secousse et en priant que ces séismes aillent ailleurs pour voir si nous y sommes !
En tout état de cause pour nous, les asnamis ; on reste fidèle et loyal à notre bonne et vieille ville qui nous a vue naître et grandir dans le bonheur et la joie de vivre asnamis sans aucun autre arrière pensé.
La consonance vocale du nom "chlef" n'est pas aussi harmonieuse que la résonance "d'El-asnam", on ressent comme une lourdeur à vocaliser ce dénominateur imposer par nos paternalistes et qui nous parait étranger, puisque imposer ! Et difficile à supporter le surnom de chlef afficher en parallèle contre la légitimité d’EL-ASNAM
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ADEL