Menteurs et voleurs -Le quotidien d'Oran du 26/03/20
Dans le répertoire des expressions et des proverbes populaires, il y a une subtile formule qui dit : « montre-moi un menteur, et je te montrerai un voleur ». Une formule révélatrice, pleine de sagesse qui cible les escrocs, les corrompus et les voleurs. Tout le monde sait que le vol est une infraction et son auteur est sévèrement puni. Aussi « deymen » toujours, le voleur nie ses actes quand il est pris la main dans le sac. Le voleur est un grand menteur qui cache la vérité, quand il refuse de se mettre à table. L'autre jour, dans notre douar, des mecs méchants et indélicats ont été jetés en prison, parce qu'ils ont été pris la main dans le sac, ou plutôt avec les pieds et les deux mains dans la banque. Aujourd'hui, ces scélérats sont dans de beaux draps, chuchotent des voix indiscrètes. Même si je ne pense pas qu'on puisse profiter de beaux draps quand on croupi en taule. Dans ce bled, en mal de gouvernance et de justice, on voit des voleurs partout. On doute même de son ombre dans ce pays volé à ses véritables propriétaires. Les pickpockets détroussent les gens dans la rue, on détourne de l'argent dans les établissements publics, on cambriole les magasins et les maisons, et la vie continue avec la peur au ventre d'être volé un jour.
Le vol, la corruption, les détournements et la fraude sont le propre du système maléfique qui a détruit les fondements de la République.
Les voleurs ne se sont pas privés, ils se sont distingués avec de gros mensonges pour s'en mettre plein les poches. Tout était à portée de main et à vol d'oiseau pour se partager le gâteau entre la bande.
Et dans ces moments pourris par les adeptes de la « chkara », un joli slogan populaire est apparu et qui mérite de figurer dans le dictionnaire universel. Une marque avec un label bien de chez nous, qui dit dans le parler algérien : « klitou l'bled ya serrakines ! » (Vous avez bouffé le pays, vous les voleurs), une citation, pour crier aux voleurs ! Un cri d'alerte lancé par un peuple floué, qui a été plumé jusqu'au dernier centime et qui essaie maintenant d'ameuter qui de droit sur le vol grandissant au sein du douar. Jadis, quand on était tout petit, le maître d'école, nous disait toujours que « celui qui vole un œuf, vole un bœuf ». Voilà, maintenant nous sommes en plein dans la mélasse. Les voleurs ont emportés toute notre fortune, pour la placer ailleurs, à l'abri des gros yeux accusateurs. Des chiffres qui donnent le tournis, même à l'auteur du vol, ceux qui ont été divulgués dans les tribunaux. Ce sont des voleurs aguerris et perfectionnés qui nous ont roulés pendant des décennies.
Les voleurs de poules d'hier, ont fait beaucoup de chemin, ils se sont perfectionnés dans le métier en adhérant dans les partis politiques dirigeants qui forment les grands voleurs qui dépouillent les banques et les biens publics. Le comble, pour nous les malchanceux, c'est que nos voleurs ne sont pas des bandits ordinaires, mais ce sont nos propres gouvernants, en chair et en os, qui nous ont eu, alors qu'ils étaient censés nous protéger contre les voleurs. Des voleurs très puissants qui avaient la mainmise sur de hautes fonctions de l'Etat et qui bénéficiaient de l'immunité parlementaire. Nous avons connu de grands voleurs à travers l'histoire, tels que Robin des bois, Arsène Lupin, Billy le Kid, Dillinger et Ali Baba, mais ces derniers, volaient les riches pour aider les pauvres, alors que ces rapaces sans cœur, s'enrichissaient et enrichissaient leurs familles avec les biens volés au peuple. Ils n'ont rien lâché, ni l'immobilier, ni le foncier, et même les financements bancaires, sans oublier les pots de vin. Cette traîtrise restera comme une tache indélébile collée à notre pays. Un témoignage sur l'histoire hideuse d'une bande de voleurs qui a mis à sac le pays.
Le vol, la corruption, les détournements et la fraude sont le propre du système maléfique qui a détruit les fondements de la République.
Les voleurs ne se sont pas privés, ils se sont distingués avec de gros mensonges pour s'en mettre plein les poches. Tout était à portée de main et à vol d'oiseau pour se partager le gâteau entre la bande.
Et dans ces moments pourris par les adeptes de la « chkara », un joli slogan populaire est apparu et qui mérite de figurer dans le dictionnaire universel. Une marque avec un label bien de chez nous, qui dit dans le parler algérien : « klitou l'bled ya serrakines ! » (Vous avez bouffé le pays, vous les voleurs), une citation, pour crier aux voleurs ! Un cri d'alerte lancé par un peuple floué, qui a été plumé jusqu'au dernier centime et qui essaie maintenant d'ameuter qui de droit sur le vol grandissant au sein du douar. Jadis, quand on était tout petit, le maître d'école, nous disait toujours que « celui qui vole un œuf, vole un bœuf ». Voilà, maintenant nous sommes en plein dans la mélasse. Les voleurs ont emportés toute notre fortune, pour la placer ailleurs, à l'abri des gros yeux accusateurs. Des chiffres qui donnent le tournis, même à l'auteur du vol, ceux qui ont été divulgués dans les tribunaux. Ce sont des voleurs aguerris et perfectionnés qui nous ont roulés pendant des décennies.
Les voleurs de poules d'hier, ont fait beaucoup de chemin, ils se sont perfectionnés dans le métier en adhérant dans les partis politiques dirigeants qui forment les grands voleurs qui dépouillent les banques et les biens publics. Le comble, pour nous les malchanceux, c'est que nos voleurs ne sont pas des bandits ordinaires, mais ce sont nos propres gouvernants, en chair et en os, qui nous ont eu, alors qu'ils étaient censés nous protéger contre les voleurs. Des voleurs très puissants qui avaient la mainmise sur de hautes fonctions de l'Etat et qui bénéficiaient de l'immunité parlementaire. Nous avons connu de grands voleurs à travers l'histoire, tels que Robin des bois, Arsène Lupin, Billy le Kid, Dillinger et Ali Baba, mais ces derniers, volaient les riches pour aider les pauvres, alors que ces rapaces sans cœur, s'enrichissaient et enrichissaient leurs familles avec les biens volés au peuple. Ils n'ont rien lâché, ni l'immobilier, ni le foncier, et même les financements bancaires, sans oublier les pots de vin. Cette traîtrise restera comme une tache indélébile collée à notre pays. Un témoignage sur l'histoire hideuse d'une bande de voleurs qui a mis à sac le pays.
